Elles sont fortes ces américaines quand même
Voici la traduction de la fin du poème lu par la jeune poétesse Amanda Gorman lors de l'investiture de Joe Biden, par Thomas Austenfeld, professeur de littérature américaine à l’Université de Fribourg (Suisse). ... Alors laissons derrière nous un pays meilleur que celui qui nous a été laissé. A chaque souffle de ma poitrine martelée de bronze, nous relèverons ce monde blessé pour en faire une merveille. Nous nous lèverons des collines mordorées de l’Ouest. Nous nous lèverons du Nord-Est balayé par les vents où nos aïeux ont réalisé la révolution. Nous nous lèverons des villes bordées de lacs dans les Etats du Midwest. Nous nous lèverons du Sud baigné par le soleil. Nous reconstruirons, réconcilierons, et récupérerons. Dans chaque recoin connu de notre nation, dans chaque coin appelé notre pays, notre peuple, diversifié et beau, émergera malmené et beau. Quand le jour arrive, nous sortons de l’ombre, enflammés et résolus. L’aube nouvelle éclot quand nous la libérons. Car il y a touj